Il n’y a pas de méthode unique pour réussir dans la vie. Les contextes, les contingences, les individus eux-mêmes sont trop différents les uns des autres pour penser à une baguette magique. Cependant, il existe des lectures qui peuvent changer la façon de voir les choses, qui ne tracent pas un chemin mais l’indiquent plutôt (et cela suffit déjà).
En ce sens, l’une des lectures les plus utiles est le « Père riche, père pauvre » de Robert Kiyosaki, un self-made man qui a décidé d’écrire ce qu’il a compris de la vie, de reproduire sous forme de mots le chemin qui a conduit lui au succès.
A propos de l’auteur
L’utilité du texte est déterminée par la crédibilité de l’auteur. Robert Kiyosaki n’est pas un enseignant ordinaire qui monte en chaire et dit aux autres ce qu’il faut faire. En effet, il ne recommande rien. Simplement, il raconte comment il est arrivé à une vie extrêmement confortable. Il appartiendra au lecteur d’en tirer les enseignements nécessaires pour parcourir son chemin personnel. Pour dire la vérité, l’auteur à un certain moment du livre monte en quelque sorte sur la chaise et « explique », fait des notions. Cependant, c’est un simple travail d’analyse, un outil pour comprendre l’état actuel des choses et, en particulier, comment les gens sont faits.
Les quadrants de l’argent
Le but du « père riche père pauvre » est de démontrer la suprématie d’une vision du temps, de l’argent du travail sur une autre. Au quai se trouve le mode de vie traditionnel, qui oblige les individus à étudier, à trouver un emploi sûr, à épargner et finalement… à mourir. Ce mode de vie, selon l’auteur, est débilitant car il suggère une équation parfaite entre le temps et l’argent, abaissant considérablement la qualité de vie. C’est peut-être toujours une utopie, mais Robert Kiyosaki, à travers le récit de son expérience, se fixe l’objectif ambitieux d’apprendre aux lecteurs à gagner de l’argent sans travailler. Les quadrants, qui sont une représentation de quatre modèles vie-travail, servent précisément à comprendre dans quelle position on se trouve et comment évoluer vers une position plus favorable.
Les as, bien sûr, sont deux. Sur l’axe des abscisses se trouve la dichotomie sécurité-liberté. Sur l’axe des ordonnées se trouve la dichotomie dépendance-autonomie. La plupart des gens sont sur les premier et troisième quadrants. Le but est d’atteindre le quatrième quadrant.
Comment atteindre le quatrième quadrant ?
Ce n’est pas difficile en théorie, mais c’est très difficile en pratique. La raison est évidente : il faut dépouiller les anciennes conditions, abhorrer la valeur de la sécurité et embrasser celle de l’initiative, du risque. C’est un changement de mentalité qui doit être soutenu par une certaine volonté d’apprendre, notamment l’environnement qui vous entoure, les forces et les faiblesses des personnes avec lesquelles vous avez affaire.
L’objectif intermédiaire, qui ressort clairement dans « père riche père pauvre », est de transformer l’actif en passif. Un exemple peut être représenté par l’hypothèque. Pour payer l’hypothèque, il faut avoir un revenu, mais… et si on destinait la partie du revenu réservée à l’acompte à quelque chose de différent ? Un investissement risqué mais rentable ?
Un autre objectif intermédiaire, qui rapproche l’individu de l’objectif final, est la conquête des rentes automatiques. Ce terme désigne tout ce qui produit de l’argent mais ne nécessite pas la présence physique du propriétaire. En un mot, avoir un revenu automatique signifie laisser l’argent travailler pour sa propre place.
En pratique, comment tout cela se traduit-il ? C’est très simple : dans le domaine de l’investissement sur Internet. Le trading en ligne en est la manifestation concrète la plus fidèle. Evidemment, tout comme on ne s’improvise pas « du quatrième quadrant » on ne peut pas s’improviser trader en ligne.