Le miel joue un rôle important dans le bien-être du corps au quotidien. Au petit déjeuner, sur les tartines, pour sucrer les boissons chaudes, mais aussi en cuisine, c’est un ingrédient des plus indispensables. Avant d’en consommer, il est tout à fait intéressant de connaître les différentes étapes entreprises par les abeilles pour fabriquer le miel.
Les premières phases de la fabrication du miel
Les abeilles, ces vertueuses ouvrières font le va-et-vient entre la ruche et les fleurs. Pourquoi ? Afin de butiner la flore environnante et en récolter le nectar qu’on appelle aussi le miellat. Le nectar sera ensuite stocké dans une petite poche extensible ou le jabot. Il faut savoir que le nectar est constitué principalement de :
- Eau,
- Sucres.
Les caractéristiques varient en fonction de la plante dont il provient. C’est aussi elles qui déterminent la couleur, les arômes ainsi que les propriétés du miel. Lorsqu’elles reviennent dans la ruche, les butineuses vident alors le jabot avant de partir à nouveau. Ce sont d’autres abeilles ouvrières qui vont réceptionner le nectar. Les manutentionnaires se chargeront de la transformation en miel.
Un travail à la chaîne bien structurée
La prochaine étape démontre tout le côté méticuleux des abeilles. En effet, le liquide va passer d’une abeille à une autre pour qu’il puisse être régurgité et aspiré par la receveuse à l’aide sa langue. C’est ce qu’on appelle la trophallaxie. Cela consiste à un transfert de nourriture entre deux individus, ici des insectes, via leur bouche. L’objectif de ce procédé c’est d’épaissir et de déshydrater le miellat jusqu’à l’obtention d’une texture proche de celle du miel.
Le second objectif est d’enrichir le nectar en substances nutritives qui se trouvent dans le corps de l’abeille. C’est la dernière ouvrière de la chaîne qui dépose le liquide goutte par goutte à l’intérieur des alvéoles fabriquées par les abeilles bâtisseuses. Chacune a ainsi un rôle bien précis et s’y tient. Notons que la température de la ruche est à hauteur de 40°C environ. Le battement des ailes des ouvrières complète ainsi la déshydratation. Si au départ, le nectar était constitué de 50% d’eau, il s’assèche jusqu’à ce que le taux soit de 18%. Ce qui augmente le taux de sucre à l’intérieur du miellat.
L’intervention de l’apiculteur dans le processus
Une fois que le miel a été fabriqué, l’apiculteur insère une feuille de cire à l’intérieur de la ruche. Celle-ci est utilisée par les abeilles afin de construire les alvéoles. Quand une alvéole est remplie de miel, alors les abeilles la ferment à l’aide de la cire.
Lorsque l’intégralité de celles-ci est fermée, l’apiculteur récupère la grille sur laquelle il retire les opercules laissés par la cire. Il les insérera à l’intérieur d’une grande centrifugeuse pour procéder à l’extraction du miel. La phase finale est le filtrage du miel. Il doit être laissé au repos pendant 15 jours à 3 semaines afin qu’il soit mature. C’est pour permettre aux bulles d’air de remonter à la surface.